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Comment devenir propriétaire en étant freelance ?
Une métamorphose s’opère ces dernières années au sein du paysage professionnel français : l’essor des freelances. La crise du Covid-19 a donné une impulsion particulière à ce mouvement, incitant un nombre croissant de travailleurs à opter pour l’indépendance. Néanmoins, cette réalité contrastée expose les freelances à une difficulté notoire, l’accès à la propriété, un rêve souvent lié à la stabilité d’un contrat à durée indéterminée.
Peut-on devenir propriétaire en étant freelance ?
La question revient souvent chez les freelances : est-il possible de devenir propriétaire lorsque l’on n’est pas salarié en CDI ? La réponse est indubitablement oui. Cependant, la route vers la propriété requiert, pour les freelances, il faut le dire, une préparation minutieuse et une détermination inébranlable.
Les banques, avant d’accorder un prêt immobilier, évaluent le risque lié à chaque emprunteur. De fait, le statut de freelance peut sembler incertain à leurs yeux. La volatilité des revenus, l’absence de garanties telles qu’un contrat à durée indéterminée, sont autant de facteurs qui peuvent susciter l’inquiétude des organismes prêteurs.
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Néanmoins, il s’agit moins de freins absolus que de défis à relever. Voici donc quelques éléments-clés qui peuvent contribuer à rendre le rêve de la propriété accessible aux freelances :
- La régularité des revenus : un historique solide de revenus réguliers et stables sur une période de deux à trois ans est une carte maîtresse dans le jeu de l’accès à la propriété. De fait, le freelance doit s’efforcer de montrer une activité soutenue et des revenus en croissance, ou du moins stables, durant cette période.
- La trésorerie : une trésorerie saine et bien gérée joue un rôle déterminant. Un freelance qui maintient une trésorerie positive, sans fluctuations brusques, rassurera nécessairement les banques. Par ailleurs, une trésorerie bien gérée est un plus non négligeable. À ce titre, il faut éviter les comptabilités mal tenues et veiller à bien cloisonner la gestion des finances personnelle et professionnelle.
- Les économies : disposer d’un apport personnel conséquent représente bien sûr un avantage indéniable. Cela démontre votre capacité à épargner et à gérer vos finances avec sérieux.
- Le secteur d’activité : certains secteurs d’activité sont considérés comme plus stables que d’autres. Si votre domaine d’expertise fait partie de ces secteurs privilégiés, soulignez-le lors de votre demande de prêt.
- L’expérience professionnelle : un parcours professionnel solide, avant votre passage au statut de freelance, peut rassurer les banquiers. N’hésitez pas à mettre en avant votre expérience et vos compétences.
Finalement, le défi majeur pour le freelance désirant devenir propriétaire consiste à démontrer sa fiabilité financière. Ainsi, le statut de freelance n’est pas un obstacle infranchissable à la propriété. Il requiert simplement une préparation adéquate et une démonstration de fiabilité financière.
Quelles sont les étapes pour devenir propriétaire en étant freelance ?
Devenir propriétaire en tant que freelance nécessite de suivre un parcours bien défini. Voici les étapes clés de cette aventure :
Anticipation des dépenses liées à l'achat
La première étape de la quête de la propriété consiste à anticiper l’ensemble des dépenses liées à l’achat immobilier. Il ne s’agit pas uniquement du prix du bien immobilier, mais aussi des frais de notaire, des frais d’agence, du coût du prêt (intérêts et assurances), des taxes locales, et des éventuels travaux à réaliser. Cette estimation précise des dépenses permet de déterminer la somme à emprunter et l’effort financier à fournir sur la durée du prêt.
Gestion rigoureuse de la trésorerie
Le freelance doit veiller à maintenir une trésorerie positive et constante. Cette gestion rigoureuse est une preuve de sérieux et de responsabilité financière pour les établissements prêteurs. Il est donc très important de se doter d’outils de gestion efficaces et de suivre régulièrement l’évolution de sa trésorerie.
Préparation du dossier de prêt
Un dossier de prêt complet et bien préparé est un atout majeur pour convaincre une banque. Les bilans sur deux à trois ans, les contrats de mission, les déclarations d’impôts, tout document prouvant la stabilité et la viabilité de l’activité freelance a sa place dans ce dossier. Il est également recommandé de préparer une lettre de motivation expliquant la nature de votre activité freelance, sa stabilité et ses perspectives.
Faire appel à un courtier
Pour augmenter ses chances d’obtenir un prêt immobilier, faire appel à un courtier peut être une bonne idée. Ce professionnel peut vous aider à monter votre dossier, à trouver la banque la plus encline à prêter à un freelance et à négocier les conditions de prêt. C’est un gain de temps et potentiellement d’argent.
Trouver des missions stables et rémunératrices
On l’a vu, la stabilité des revenus est un critère important pour les banques. En ce sens, Freelup est une plateforme de mise en relation qui aide les freelances des fonctions support à trouver des missions long-terme. Freelup se démarque, non par un positionnement générique, mais par une approche fine et ciblée sur les métiers support. Que la mission concerne la gestion des achats, la logistique, les RH, la supply chain ou la finance, Freelup œuvre pour tisser des liens forts entre les entreprises et les talents indépendants spécialisés dans ces domaines.
Ainsi, ces missions peuvent être la clé d’un dossier de prêt solide et rassurant pour les banques.
En suivant ces étapes, le freelance met toutes les chances de son côté pour devenir propriétaire. C’est un processus qui demande de la rigueur, de la préparation et une bonne gestion financière, mais le jeu en vaut la chandelle.
En définitive, si le chemin vers la propriété paraît semé d’embûches pour le freelance, il n’en constitue pas pour autant une impasse. Avec une bonne préparation, une gestion rigoureuse et une activité stable, le rêve d’accéder à la propriété peut se concrétiser. Car être freelance, ce n’est pas seulement choisir l’indépendance, c’est aussi prendre en main son destin, y compris celui de devenir propriétaire.
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Rédigé par Mathilde Gasquez
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